Le maintien de l’état d’alerte de l’arsenal nucléaire constitue plus un danger qu’une protection

Alors que le sommet de Singapour, qui réunissait les présidents américain et nord-coréen, a affiché l’objectif d’une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne afin de construire « un régime de paix durable », la question du niveau d’alerte des armes nucléaires y a été passée sous silence. Depuis la fin de la guerre froide, les Etats-Unis gardent 450 missiles terrestres, et probablement autant de missiles sous-marins en état d’alerte, c’est-à-dire qu’ils peuvent être lancés en moins d’un quart d’heure sur simple ordre du président. En 2016, plus de 90 scientifiques américains, dont 20 prix Nobel, avaient déjà demandé à Barack Obama de baisser le niveau d’alerte de l’arsenal nucléaire de leur pays. Les signataires de la tribune arguaient que cet état d’alerte constituait plus un danger qu’une protection pour les villes américaines en raison du risque des fausses alertes qui peuvent accidentellement déclencher un conflit nucléaire, comme cela faillit être le cas en 1979.

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