Communiqué

Afin de promouvoir la réflexion en France sur le désarmement nucléaire général, l’association ALB (“Arrêtez la Bombe”) a réuni des personnalités internationales les 26 et 27 juin à l’Assemblée Nationale.  

Cette conférence a été l’occasion de déclarations fortes d’hommes politiques et d’experts, qui ont indubitablement marqué les esprits des 200 participants.

26 intervenants étaient présents, dont le Président de l’Assemblée Nationale, un ancien Premier Ministre, d’anciens Ministres des Affaires étrangères et de la Défense et 13 experts, représentants d’organisations internationales et diplomates étrangers (Japon, USA, Canada, Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Royaume-Uni …)

Parmi les nombreuses interventions qui ont scandé ces 2 journées, on notera celles de : 

        – Claude Bartolone,  Président de l’Assemblée Nationale, qui a indiqué qu’il « n’y a pas de sujet tabou, de doute interdit, ni de doctrine sacrée ; il doit y avoir un vaste débat entre des hommes et des femmes, épris de paix d’humanisme et de liberté ».

        – Paul Quilès, Bernard Norlain et Jean-Marie Collin, initiateurs de cette conférence et animateurs d’ALB, qui ont rappelé les thèmes forts de leur livre ‘’Arrêtez la bombe’’ et notamment le danger, l’inutilité, le coût des armes nucléaires, ainsi que les idées reçues dont elles font l’objet.

         – Jennifer Simons, Présidente de The Simons Foundation, qui a appelé la France à relever de nombreux défis en s‘engageant par exemple à participer à la 3e conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires (Vienne 8/9 décembre 2014), en prenant le leadership du désarmement nucléaire ou en s’engageant de manière plus active sur le dossier d’une zone exempte d’armes nucléaire au Moyen-Orient.

         – Hervé Morin, ancien ministre de la défense (UDI), Président du parti du Nouveau Centre, qui  a demandé que la France porte, au sein de l’Union européenne, « l’idée de l’abolition de l’arme nucléaire sur la planète » et contribue à la construction d’une politique européenne de sécurité ; remarquant de plus que le discours français de dissuasion était « proliférant » dans la mesure où évoquer le nucléaire comme une assurance vie, garantie ultime, finira par convaincre les futures puissances régionales émergentes de suivre la même voie. 

La France, depuis la création de sa force de frappe en 1964, a enraciné sa culture stratégique de défense dans les armes nucléaires. Cinquante ans plus tard, elle commence à ouvrir sa réflexion sur le “désarmement nucléaire” et non plus sur le sujet de la “dissuasion nucléaire”. 

Cette conférence, qui avait comme objectif de favoriser une prise de conscience de la nécessité d’aller vers un monde sans armes nucléaires, a atteint son but, si l’on en juge par les échanges constructifs réalisés. 

Le travail de notre association va se poursuivre, notamment par des nouvelles rencontres et des publications. Toutes les interventions de la conférence seront disponibles prochainement sur notre site internet.

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