La bombe, le pape et la paix : l’héritage stratégique du désarmement selon François

La disparition du pape François intervient à un moment où la menace nucléaire, que beaucoup croyaient reléguée aux cauchemars de la Guerre froide, revient au cœur des enjeux géopolitiques contemporains. Face à la modernisation accélérée des arsenaux, à l’effritement du régime multilatéral de non-prolifération, et à la résurgence des discours stratégiques fondés sur la peur, la voix du pape François s’est imposée comme une dissonance radicale, éthique et prophétique.

Tout au long de son pontificat, François a engagé l’Église catholique dans une rupture sans précédent : refusant toute justification morale de la dissuasion, il a affirmé que la simple possession des armes nucléaires est immorale, et a œuvré pour inscrire cette condamnation dans la doctrine sociale de l’Église, dans le droit international et dans les consciences.

Évolution historique de la position de l’Église catholique sur l’armement nucléaire

L’Église catholique face à l’atome : de la sidération morale à la tolérance stratégique (1945–1965)

L’explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki en 1945 place l’humanité, et l’Église catholique avec elle, face à un défi inédit : comment penser moralement une arme capable d’anéantir la civilisation ? Le pape Pie XII, dès 1948, reconnaît dans l’arme nucléaire une « puissance destructrice sans précédent », mais ne la condamne pas explicitement. Son discours s’inscrit dans la tradition de la « guerre juste », où une utilisation strictement défensive d’une telle arme resterait envisageable.

Dans cette première phase, le magistère est marqué par une prudence extrême et une forme de sidération théologique. L’arme nucléaire dépasse les cadres éthiques classiques en raison de son potentiel d’éradication totale de la vie humaine, brouillant la frontière entre civils et combattants, entre guerre et apocalypse.

C’est avec le Concile Vatican II (1962–1965) que l’Église pose les premières bases d’une doctrine structurée. L’encyclique Gaudium et Spes (1965) condamne sans équivoque l’usage des armes de destruction massive comme un « crime contre Dieu et contre l’Homme lui-même ». Pourtant, le texte introduit aussi une tolérance conditionnelle envers la dissuasion, à titre transitoire, dans l’attente d’un désarmement global. Cette ambiguïté stratégique – qualifiée par certains de « paradoxe moral » – révèle une Église tiraillée entre sa vocation prophétique de paix et les réalités d’un monde bipolaire dominé par l’équilibre de la terreur.

Vers une critique croissante de la dissuasion : de Jean XXIII à Benoît XVI (1963–2013)

Après Vatican II, les pontificats successifs vont progressivement resserrer la critique morale de la dissuasion nucléaire, en l’inscrivant dans une vision plus évangélique de la paix et de la justice internationale. Avec l’encyclique Pacem in Terris (1963), le pape Jean XXIII rejette l’équilibre de la terreur comme une « paix apparente », et appelle à un ordre fondé sur la vérité et la solidarité. Son successeur Paul VI poursuit cette critique en soutenant le Traité de non-prolifération (TNP) tout en plaidant pour un ordre mondial juridique. Sa diplomatie d’ouverture à l’Est (Ostpolitik) privilégie le dialogue à la confrontation, amorçant un engagement pastoral et diplomatique pour la paix.

Jean-Paul II, plus pragmatique, admet temporairement la dissuasion comme un moindre mal, à condition qu’elle soit défensive, provisoire et orientée vers le désarmement. Il en refuse toutefois toute légitimation permanente et souligne la nécessité d’une « conversion des cœurs » pour sortir de la logique de la peur. Ce positionnement traduit la volonté de l’Église de rester audible dans les cercles stratégiques tout en maintenant une haute exigence morale.

Enfin, sous Benoît XVI, la doctrine se durcit nettement. Le pape allemand affirme que la dissuasion n’est plus acceptable, même comme étape provisoire, et que sa persistance est contraire aux principes humanitaires. Pour lui, les armes nucléaires détournent des ressources vitales pour le développement humain et sapent les conditions d’une paix durable. Il ouvre ainsi la voie à une condamnation doctrinale absolue, que son successeur François assumera pleinement.

Une rupture doctrinale majeure sous le pape François

Le pontificat de François a marqué une discontinuité sans précédent dans l’histoire de l’Église face à l’arme nucléaire. Pour la première fois, le Vatican affirme que non seulement l’emploi, mais aussi la possession des armes nucléaires est moralement inacceptable. Cette inflexion ne constitue pas une simple actualisation du magistère : elle représente un véritable changement paradigmatique, qui réarticule la pensée catholique autour d’une vision éthique globale du désarmement.

Une condamnation explicite et radicale de la dissuasion

Le point d’inflexion doctrinal survient le 10 novembre 2017, lors d’un symposium international organisé au Vatican sur le désarmement. Dans son discours, le pape François déclare : « Non seulement l’utilisation, mais aussi la possession des armes nucléaires est à réprouver. » Cette phrase, apparemment anodine, constitue une rupture doctrinale majeure, rompant avec la tolérance conditionnelle encore admise sous Jean-Paul II et Benoît XVI.

Il s’agit ici d’une requalification morale de la dissuasion elle-même : le pape ne distingue plus usage et possession, mais considère l’existence même des arsenaux comme un scandale éthique. Cette condamnation est fondée non sur un contexte géopolitique particulier, mais sur des principes universels et absolus, valables en tout temps et en tout lieu.

En novembre 2019, lors de son pèlerinage à Hiroshima et Nagasaki, le pape réaffirme cette position avec force. Il déclare alors qu’un « monde sans armes nucléaires est possible ». À Hiroshima, lieu emblématique de la tragédie nucléaire, il proclame que « l’utilisation de l’énergie atomique à des fins de guerre est aujourd’hui, plus que jamais, un crime – non seulement contre l’Homme et sa dignité, mais contre toute possibilité d’avenir dans notre maison commune ». Il ajoute que « la possession des armes nucléaires est également immorale ». Par cette déclaration, il élargit la portée morale de la condamnation : il ne s’agit plus seulement d’un jugement stratégique, mais d’un verdict éthique global, qui rejette tout fondement rationnel, moral ou politique à l’existence même des armes nucléaires.

Une anthropologie de la paix et de la sécurité humaine

François récuse la doctrine du « si vis pacem, para bellum », en particulier dans sa version nucléaire. Dans son encyclique Fratelli Tutti (2020), il insiste sur l’idée que « la paix réelle, durable, ne s’obtient pas par une dissuasion fondée sur la menace de destruction réciproque ». Cette conception prolonge l’intuition de Pacem in Terris, mais la radicalise : la sécurité ne peut reposer sur la peur. Elle doit naître de la confiance mutuelle, du dialogue, et du désarmement progressif. Cette approche s’inscrit dans la tradition biblique de la paix comme relation juste entre les hommes et avec Dieu, et non comme simple absence de guerre. Le pape François réenchante la notion de sécurité, en lui donnant une dimension relationnelle, anthropologique et spirituelle.

De plus, dans sa lettre Laudato Si’ (2015), François développe une vision écologie intégrale, liant la préservation de la planète à la justice sociale et à la paix. L’arme nucléaire y est dénoncée comme une menace structurelle contre la création. Il explique que « la guerre fait toujours des ravages. Les armes nucléaires, chimiques et biologiques représentent une grave menace pour l’humanité et pour la terre elle-même ». La doctrine sociale de l’Église connaît ici une extension significative : le désarmement devient un impératif écologique, car la guerre nucléaire impliquerait non seulement des pertes humaines massives, mais des conséquences climatiques et environnementales irréversibles (hiver nucléaire, irradiation, effondrement agricole).

Surtout, le pape ne se limite pas à l’éthique individuelle : il interroge les structures économiques et politiques qui sous-tendent l’existence des armes nucléaires. Il dénonce un « sentiment trompeur de sécurité », alimenté par des budgets militaires démesurés. Il dénonce ainsi le fait que « dépenser d’énormes ressources pour l’achat d’armes est un scandale, en particulier lorsque ces fonds pourraient servir à réduire les inégalités, soutenir l’éducation, la santé, la lutte contre la faim. » Dès 2017, après son audience accordée au président Donald Trump, il avait lancé l’initiative « Interdire le commerce des armes ».

Enfin, lors de sa visite au Japon, le pape François avait suggéré que la condamnation de la possession des armes nucléaires pourrait être intégrée au Catéchisme de l’Église catholique, comme ce fut le cas pour l’abolition de la peine de mort. Ce projet témoignait de sa volonté de donner un fondement pérenne et universel à cette évolution doctrinale. Apparemment, à ce jour, ce vœu est resté lettre morte.

Les actions concrètes du pontificat de François : diplomatie morale, traités, mobilisation globale

La condamnation doctrinale de la dissuasion nucléaire par le pape François ne s’est pas limitée au registre du discours. Elle s’est accompagnée d’une série d’initiatives diplomatiques et ecclésiales concrètes, traduisant le changement moral en action politique et pastorale. C’est là une caractéristique majeure du pontificat : transformer la parole éthique en force normative sur la scène internationale.

Le soutien actif et précoce au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN)

Dès les premières négociations internationales en 2016, le Vatican a affiché un soutien sans réserve au processus de création d’un traité d’interdiction complet des armes nucléaires. Le Saint-Siège a non seulement participé activement aux travaux préparatoires à l’ONU, mais a aussi défendu une approche fondée sur les conséquences humanitaires catastrophiques d’un conflit nucléaire – un axe qui a structuré le discours du mouvement ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons) et de nombreux États non dotés d’armes nucléaires. Le pape François a notamment qualifié le TIAN d’« instrument juridique et moral essentiel », comblant les lacunes du Traité de non-prolifération (TNP) de 1968, qui, bien qu’important, autorise encore la possession d’armes nucléaires par certaines puissances.

Le 20 septembre 2017, jour de l’ouverture à la signature du TIAN, le Saint-Siège fut ainsi le tout premier État à signer et à déposer son instrument de ratification. Ce geste, hautement symbolique, sera interprété comme la manifestation d’une cohérence absolue entre doctrine morale et action diplomatique. Le Vatican entendait ainsi démontrer que la sécurité sans arme nucléaire est non seulement possible, mais souhaitable : une paix fondée sur le droit, la justice et la solidarité humaine, plutôt que sur l’équilibre de la peur.

Une diplomatie morale à l’ONU et au sein des enceintes multilatérales, des alliances stratégiques avec la société civile et les ONG

Le Saint-Siège, via ses représentants à l’ONU à New York et à Genève, a également multiplié sous François les déclarations fortes en faveur du désarmement nucléaire. Dans ses interventions au sein des Conférences d’examen du TNP et des réunions des Etats parties au TIAN, il affirme régulièrement que « la sécurité ne peut être fondée sur la menace de destruction, mais sur la confiance, la coopération et le droit ». Le Vatican s’est explicitement opposé à la modernisation des arsenaux, aux doctrines de première frappe, et au refus des puissances nucléaires de ratifier le TIAN.

Toutefois, la diplomatie du Saint-Siège ne cherchait pas à exclure les puissances nucléaires, mais à les interpeller au nom de principes partagés : dignité humaine, sécurité collective, droit international humanitaire. Elle a ainsi adopté une stratégie de dialogue exigeant, refusant la logique des blocs tout en affirmant des valeurs non négociables.

Au-delà des États, le pape François s’est aussi attaché à construire le désarmement nucléaire avec la société civile et les ONG. Le Vatican a ainsi accueilli en novembre 2017 une conférence internationale sur le désarmement nucléaire, rassemblant les principales ONG actives sur le sujet (ICAN, Pax Christi, Pugwash, etc.). À cette occasion, François avait reçu personnellement Beatrice Fihn, directrice d’ICAN, lauréate du prix Nobel de la paix 2017. Ce geste traduit un changement d’attitude stratégique : l’Église ne se contente plus de prêcher depuis sa chaire, elle agit comme actrice de coalition avec les mouvements civils, pour faire progresser la norme d’interdiction.

Enfin, sous François, des réseaux catholiques comme Pax Christi International, Justice et Paix, ou des diocèses entiers (États-Unis, Allemagne, Japon) se sont engagés dans des campagnes contre les armes nucléaires. Le pape a légitimé ces mobilisations, offrant une base doctrinale claire à ceux qui s’engagent contre la militarisation.

L’impact international de la position du pape François

La radicalité du message du pape François sur le désarmement nucléaire a suscité un écho mondial, mais également des résistances politiques et doctrinales, notamment de la part des États dotés. Le regretté Michel Drain rappelait ainsi que, si les États possédant l’arme nucléaire avaient refusé de signer le TIAN, la condamnation du pape François n’a pas été ignorée. Les grandes puissances sont conscientes que l’Église, bien que sans pouvoir coercitif, influence profondément les consciences. Le pape agit ici comme catalyseur d’une norme éthique internationale, qui menace à terme la légitimité de la dissuasion nucléaire elle-même.

De plus, le Vatican a su faire entendre sa voix dans les enceintes multilatérales de haut niveau, telles que les conférences d’examen du TNP, les réunions annuelles de la Première Commission de l’ONU (désarmement) ou les réunions des États parties au TIAN. Dans ces contextes, les déclarations du pape François sont régulièrement citées par les diplomates des pays du Sud, par des ONG, et même parfois par des représentants de puissances non dotées proches du camp occidental. Elles permettent d’ancrer le désarmement dans une logique de sécurité humaine et de droit international humanitaire, au-delà des intérêts de puissance.

La prise de position du pape François a aussi été reprise et adaptée par de nombreuses conférences épiscopales. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) a par exemple appelé à réévaluer la stratégie nucléaire américaine à la lumière de l’enseignement pontifical. De même, les évêques d’Allemagne, du Japon, de Belgique, du Brésil, ont organisé des événements, des déclarations, voire des pèlerinages vers les sites nucléaires, en écho aux paroles du pape.

La voix du pape a également trouvé un écho chez les autres traditions religieuses. Le dialogue interreligieux sur le désarmement a été relancé, avec plusieurs rencontres et déclarations communes entre différentes religions, comme avec les représentants bouddhistes, particulièrement mobilisés au Japon.

Enfin, les ONG œuvrant pour le désarmement – IDN, ICAN, Pax Christi, IPPNW (médecins pour la prévention de la guerre nucléaire) – ont vu dans le discours du pape un soutien légitimant. Le Vatican est devenu un allié institutionnel de la société civile mondiale contre l’arme nucléaire : une rareté parmi les États et une force de levier dans les forums multilatéraux.

Perspectives pour le prochain pontificat : consolider et amplifier l’héritage de François

Le décès du pape François ne marque pas une fin, mais un tournant. Son enseignement sur l’arme nucléaire constitue désormais un socle doctrinal clair qui s’impose à l’Église comme à ses partenaires diplomatiques. Le prochain pape, Léon XIV, devra choisir : maintenir la ligne, approfondir cette vision ou réarticuler la doctrine dans un contexte de tensions accrues. Dans tous les cas, le monde qui vient exige une Église lucide, proactive et imaginative, capable d’agir dans un environnement stratégique en mutation.

Le successeur de François devra affronter un monde où la logique nucléaire se reconfigure dangereusement. Après une période de relative stabilité post-Guerre froide, le début des années 2020 marque un retour brutal de la course aux armements, cette fois sur un mode qualitatif : miniaturisation des têtes, développement de missiles hypersoniques, intégration de systèmes d’intelligence artificielle. La remise en cause d’accords-clés comme le traité FNI (2019) ou le New START (à échéance en 2026) aggrave également le risque de dérégulation stratégique. Les traités multilatéraux tels que le TNP sont aussi fragilisés. De nombreux États non dotés dénoncent l’inaction des puissances nucléaires vis-à-vis de l’article VI sur le désarmement. Cette frustration croissante alimente une perte de confiance dans l’architecture de non-prolifération.

À cela s’ajoutent des crises régionales potentiellement explosives : l’Iran, qui s’est affranchi du cadre du JCPOA depuis 2019 en riposte au retrait américain de 2018, franchit de nouveaux seuils technologiques ; la Corée du Nord développe un arsenal de plus en plus sophistiqué à portée intercontinentale ; l’Inde et le Pakistan restent en tension permanente, dans un contexte de doctrines peu transparentes. En Occident, le retour de la guerre sur le sol européen et la volonté de désengagement des Etats-Unis de Trump de la sécurité européenne ont relancé le débat sur la mise en place d’un parapluie nucléaire européen. Dans ce monde instable, la voix du Saint-Siège devra garder son cap éthique tout en adaptant ses moyens diplomatiques, en faisant le pont entre l’indignation morale et les exigences du dialogue international.

Pour faire fructifier l’héritage laissé par François, le prochain pontificat pourrait articuler trois axes majeurs d’action.

Premièrement, le Saint-Siège devra consolider son rôle dans les arènes multilatérales (ONU, TNP, TIAN) et développer une diplomatie bilatérale ciblée avec les puissances nucléaires, notamment via des dialogues discrets autour de mesures de transparence, de moratoires ou de désescalade régionale.

Deuxièmement, la création d’un organisme permanent dédié au désarmement, comme un Dicastère ou un Secrétariat pontifical spécifique, pourrait professionnaliser cet engagement et donner au Vatican une capacité d’influence accrue.

Troisièmement, un nouveau document doctrinal de référence, comme une encyclique sur la paix désarmée, pourrait également prolonger Pacem in Terris, Laudato Si’ et Fratelli Tutti. Ce texte pourrait intégrer les nouveaux défis du XXIe siècle (cyber, automatisation de la guerre, robotique militaire) tout en ancrant le désarmement dans une vision théologique globale : désarmement nucléaire, mais aussi culturel, économique et environnemental.

Conclusion : Une voix prophétique pour un monde désarmé

La disparition du pape François marque non seulement la fin d’un pontificat, mais l’achèvement d’un cycle doctrinal entamé depuis plusieurs décennies : celui de la maturation éthique de l’Église catholique face à la menace nucléaire. Ce processus a conduit à une transformation radicale du discours ecclésial, passant de la prudence diplomatique à l’affirmation inconditionnelle d’un désarmement moralement nécessaire.

François a fermement rejeté la tolérance conditionnelle envers la dissuasion. Le message est désormais clair : la possession même des armes nucléaires est immorale. Couplé à une action diplomatique cohérente du Vatican, ce positionnement a modifié le paysage moral du désarmement nucléaire. Là où les puissances nucléaires cherchent à justifier leur arsenal au nom de la sécurité, le pape François a recentré le débat sur la vie humaine, la justice entre les peuples, et la préservation de la Création. En cela, il a redonné au désarmement une dimension prophétique, à la fois ancrée dans l’Évangile et ouverte à la raison universelle.

Son influence n’a pas encore bouleversé l’ordre du monde. Les arsenaux se modernisent, les tensions croissent, les traités s’effritent. Mais une brèche est ouverte dans la logique du pouvoir atomique : une norme d’inacceptabilité et d’illégitimité émerge, portée non par les États dominants, mais par les peuples, les ONG et les consciences.

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Image de Solène VIZIER

Solène VIZIER

Solène Vizier est diplômée d'un Master 2 en cyber-géopolitique. Passionnée de géopolitique, ses domaines de spécialisation concernent le désarmement nucléaire et la cybersécurité. Au sein d’IDN, elle est membre du pôle “Rédaction”.
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Solène VIZIER

Solène Vizier est diplômée d'un Master 2 en cyber-géopolitique. Passionnée de géopolitique, ses domaines de spécialisation concernent le désarmement nucléaire et la cybersécurité. Au sein d’IDN, elle est membre du pôle “Rédaction”.

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