Comment le complexe militaro-industriel américain profite de la course aux armements nucléaires

Publié dans Forbes

Spécialiste des questions de défense et des dépenses du Pentagone, William Hartung déplore dans les colonnes de Forbes que l’humanité creuse sa propre tombe en continuant à construire des armes nucléaires, plus de 76 ans après Hiroshima et Nagasaki.

Au-delà de l’absence de volonté de rejoindre le TIAN du côté des Etats nucléaires, le fait que l’horloge de l’apocalypse soit plus proche de minuit aujourd’hui que durant la guerre froide est dû selon lui au lobbying du complexe militaro-industriel impliqué dans la construction de ces armes. La folie que représente le plan de modernisation de deux 2 trillions sur 30 ans du Pentagone prouve à ses yeux qu’il y a beaucoup d’argent à se faire sur l’apocalypse nucléaire

Rien que dans le budget fédéral annuel pour 2022, de nombreux groupes tels Northrop Grumman, Raytheon Technologies ou Lockheed Martin se retrouvent arrosés de plusieurs milliards de dollars pour construire des vecteurs nucléaires. A ceux-là s’ajoutent les groupes impliqués dans la construction d’ogives comme Honeymoon ou Bechtel.

Ces entreprises dépensent des millions de dollars en lobbying pour influencer la politique nucléaire des Etats-Unis, dont 57,9 millions rien qu’en 2020. De 2012 à 2020 elles auraient contribué à hauteur de 119 millions dans des campagnes électorales, dont 31 millions seulement en 2020. Pour Hartung, il est de fait essentiel d’interdire le lobbying sur les armes nucléaires si l’on veut s’engager sur la seule voie raisonnable, celle du désarmement.

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