Le Japon devrait-il devenir observateur dans le TIAN ?

Publié dans Asahi Shimbum

Une conférence virtuelle internationale sur le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires, et le rôle que le Japon pourrait y jouer, s’est tenue dimanche 31 juillet depuis Hiroshima. Cet évènement soutenu par la ville d’Hiroshima et plusieurs ONG a réuni plusieurs experts, artistes et militants. Il a été inauguré par un discours de la Haute Représentante pour les affaires de désarmement à l’ONU, Izumi Nakamitsu.

Tout en alertant sur le risque nucléaire qui serait « à son plus haut niveau depuis 40 ans », elle souligne l’espoir que représente la prolongation du traité New START. Elle estime aussi que le TIAN devrait être considéré comme un complément au TNP dans la lutte pour le désarmement. Des intervenants se sont cependant inquiétés de la distance grandissante entre puissances nucléaires et nations partisanes du désarmement. L’un d’entre eux a même dénoncé les effets « potentiellement délétères » du TIAN pour le désarmement, s’il reste cantonné à un aspect éthique, sans impact légal.

La conférence a par la suite été le cadre d’un intense débat sur la politique que devrait adopter le Japon vis-à-vis du TIAN. Plusieurs intervenants ont suggéré que le Japon devienne un Etat observateur au sein du traité et serve de médiateur entre partisans et opposants de la dissuasion. Cependant, Nakamitsu s’y est opposée. Elle affirme qu’une telle démarche risquerait de semer la discorde entre Washington et ses alliés asiatiques.

Pour elle, ce qui est important est de savoir si les nations signataires comptent continuer à utiliser le TIAN pour dénoncer les puissances nucléaires, ou si elles comptent s’en servir pour renforcer le processus du TNP.

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