Dissuasion nucléaire : « La France invente le multilatéralisme à géométrie variable »

Dans une tribune publiée par le JDD le 2 juillet, l’ancien ministre de la Défense Paul Quilès, le général d’armée aérienne Bernard Norlain et l’ancien diplomate Marc Finaud, tous trois membres d’IDN (Initiatives pour le Désarmement Nucléaire), dénoncent la « contradiction majeure de la politique de la France » : faire valoir le multilatéralisme et son refus de signer le traité d’interdiction des armes nucléaires.
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Le risque d’une catastrophe mondiale

Après le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), la Russie et les États-Unis menacent aujourd’hui de laisser expirer le Traité New START après 2021. L’impasse des négociations entre Washington et Moscou sur le Traité New START traduit une crise plus profonde aux conséquences graves. Cela s’inscrit dans un vaste effort de l’administration Trump de ne pas se conformer aux traités précédemment signés, une fâcheuse habitude qui aura de graves conséquences sur la sécurité internationale.
Golfe persique : risque sérieux d’affrontement

Un an après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), la relation conflictuelle entre Washington et Téhéran emprunte depuis le début du mois un carrefour périlleux. Le ministre des affaires étrangères britannique Jeremy Hunt s’est ainsi déclaré inquiet d’un risque de conflit dans le Golfe « par accident ».
La folie de la dissuasion nucléaire selon Mikhaïl Gorbatchev

Dans une tribune parue dans le Wall Street Journal, et reprise ci-dessous, le dernier dirigeant de l’URSS affirme que la dissuasion nucléaire, loin de constituer
L’Europe face au désordre du monde

Confrontée à une multiplication des menaces extérieures, l’Europe voit aujourd’hui sa sécurité s’éroder en raison de l’attitude unilatéraliste des États-Unis, qui ont récemment rejeté plusieurs
Le risque du déclenchement accidentel d’une guerre nucléaire est aujourd’hui très élevé

Pourquoi la plupart de nos contemporains ne prennent-ils pas la possibilité d’une guerre nucléaire au sérieux, alors que partout des voix autorisées nous disent qu’elle est plus probable que jamais ? Tandis que j’écrivais mon livre sur le sujet[1], des collègues, des connaissances, des amis me disaient : « Mais qui pourrait vouloir une telle folie ? Les conséquences en seraient si horribles que personne ne peut décider cela ! » De fait, Ni Kim ni Trump ne veulent la guerre vers laquelle peut-être ils entraînent le monde tels des somnambules, pas plus que ne la voulaient Kennedy et Khrouchtchev pendant la crise des missiles de Cuba. Le tragique, c’est que cela n’a aucune importance. Par ce pseudo-raisonnement, on oublie que la plupart des grands événements, tant glorieux que dramatiques, qui se sont produits dans l’histoire humaine n’ont été voulus par personne. On oublie qu’ils se produisent accidentellement.
Arabie Saoudite : le risque nucléaire ?

Alors que l’Arabie Saoudite pose les fondations de son programme nucléaire civil, le risque de prolifération nucléaire par Riyad inquiète la communauté internationale. La rivalité avec l’Iran ainsi qu’un certain nombre d’indicateurs techniques suspects laissent à penser que l’Arabie Saoudite pourrait être tentée par l’arme nucléaire.
Changer la vision des armes nucléaires

Pourquoi dans la situation actuelle caractérisée par une résurgence de la menace nucléaire celle-ci ne suscite aucune réaction et pourquoi les messages d’alerte lancées par les opposants à l’arme nucléaire ne rencontrent que peu d’échos ?
Après le sommet de Hanoï, les négociations entre Washington et Pyongyang dans l’impasse

Depuis un mois, la Corée du Nord et les États-Unis s’accusent mutuellement d’avoir fait capoter le sommet de Hanoï (Vietnam) entre Donald Trump et Kim Jong-un. Alors que l’on s’attendait à la conclusion d’un accord même partiel sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord, les deux dirigeants ne sont pas parvenus à s’entendre. La voie diplomatique pour dénuclariser la péninsule coréenne n’est pas encore rompue, mais elle est très fragile.