Les risques de prolifération nucléaire au Moyen-Orient

La prolifération des missiles au Proche-Orient est attisée par la concurrence des exportateurs, principalement occidentaux, mais aussi paradoxalement par les sanctions et embargos qui encouragent la production locale, comme en Iran. Le programme balistique iranien subit la pression internationale mais respecte les résolutions de l’ONU, qui ne portent que sur les missiles à capacité nucléaire. La solution à ce problème passe par une approche régionale, incluant les programmes saoudien et israélien et non par une escalade militaire. C’est ce qu’explique Marc Finaud, membre du Bureau d’IDN et Conseiller du Centre de Politique de Sécurité de Genève (GCSP), fondation internationale qui forme des diplomates et militaires du monde entier, dans un entretien à la lettre d’information du Consortium de l’Union européenne sur la Non-Prolifération et le Désarmement, réseau de 74 think-tanks européens (nonproliferation.eu).

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Les bombes perdues de la guerre froide Surtout ne manquez pas ce documentaire remarquable intitulé « Les bombes perdues de la guerre froide », diffusé ce soir

L’arme nucléaire appartient au passé

Lors d’une conférence à la Maison des syndicats de Brest samedi 29 septembre, Paul Quilès, ancien ministre de la défense et président d’Initiatives pour le Désarmement nucléaire, a remis en question la pertinence du concept de dissuasion nucléaire au XXIe siècle. Un article du Télégramme publié ce dimanche revient sur les éléments principaux du discours de Paul Quilès : l’augmentation des dépenses destinées à l’arme atomique dans le cadre de la loi de programmation militaire, l’omerta qui existe sur la question de l’arme nucléaire et le manque de pertinence de la dissuasion nucléaire face à l’émergence de nouvelles menaces multiformes.

Les modes pacifiques de règlement des conflits ne sont pas assez pris en considération

Paul Quilès, ancien ministre de la défense et président d’Initiatives pour le Désarmement Nucléaire, dans une interview à l’Humanité Dimanche reprise par plusieurs médias (Nouvel Obs, Monde Fr, Glowbi) revient sur les difficultés du dialogue diplomatique et les divisions à l’Onu entre les diverses puissances notamment au Conseil de sécurité. Alors que se tient l’Assemblée générale des Nations Unies, Paul Quilès estime que la construction de la paix passe par le renforcement des institutions internationales comme l’Onu et régional comme l’OSCE, le désarmement nucléaire et par le domaine économique avec le développement durable.