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Initiatives pour le Désarmement Nucléaire (IDN)
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Un an après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), la relation conflictuelle entre Washington et Téhéran emprunte depuis le début du mois un carrefour périlleux. Le ministre des affaires étrangères britannique Jeremy Hunt s’est ainsi déclaré inquiet d’un risque de conflit dans le Golfe « par accident ».
Vendredi, les États-Unis ont mis à exécution leur menace de se retirer du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF). Accusant la Russie de violer ce texte signé lors de la Guerre Froide, le président Trump a annoncé entamer un processus de retrait de six mois, à moins que la Russie ne respecte ses obligations en détruisant tous ses missiles, lanceurs et équipements violant le texte. Si désormais, pour la première fois depuis le début des années 1970, plus aucune limite juridiquement contraignante n’est imposée aux forces nucléaires américaines et russes, la sécurité internationale est véritablement en danger.
Le 24 janvier 1946 la première résolution de l’ONU appelle à l’élimination des armes atomiques. Malgré cela, aujourd’hui les Etats détenteurs de l’arme nucléaire persistent à ignorer cet appel et au contraire se lancent dans une nouvelle course aux armements nucléaires.
Déclaration de Roland Nivet, Co-porte-parole du Mouvement de la Paix, et Paul Quilès, Président d’IDN -Initiatives pour le Désarmement Nucléaire. Les déclarations du Président la République lors de son parcours mémoriel et lors du forum sur la paix peuvent donner l’impression d’exprimer un diagnostic proche du nôtre quand il déclare à La Villette : « Le monde dans lequel nous vivons est fragilisé par des crises qui déstabilisent nos sociétés : crise économique, écologique, climatique, défi migratoire. Fragilisé par la résurgence de menaces capables de frapper à tout moment : terrorisme, prolifération chimique ou nucléaire » Mais dans la réalité sa politique se situe à l’opposé. Elle tourne le dos au multilatéralisme, et elle est éloignée de la politique de paix, de coopération, de diplomatie de la confiance nécessaire pour faire face à des enjeux auxquels l’humanité n’a jamais encore été confrontée.
Donald Trump, désormais bien connu pour ses actions diplomatiques irresponsables et inconséquentes, vient d'annoncer à des journalistes américains le retrait des Etats-Unis de l'Intermediate-range Nuclear Forces Treaty (INF). Cette décision unilatérale est potentiellement dévastatrice pour les Européens, puisqu’ils sont par définition les principaux concernés par un conflit utilisant des armes nucléaires de moyenne portée. Comme du temps de la guerre froide, l'Europe redevient le potentiel champ de bataille nucléaire de puissances extérieures, sans même avoir cette fois-ci l'illusion d'être protégée par l'OTAN, qui n'a ici pas eu son mot à dire.
Le choix par l’ONU de la date du 26 septembre pour la journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires n’est pas un hasard. Le 26 septembre 1983, c’est grâce à la lucidité et au courage du lieutenant-colonel soviétique Stanislav Petrov qu’une apocalypse nucléaire a été évitée. En effet, le système informatique d’alerte antimissiles avait indiqué le tir de cinq missiles balistiques intercontinentaux en provenance des Etats-Unis. Stanislav Petrov a su détecter qu’il s’agissait d’une fausse alerte nucléaire en raison de la réflexion des rayons du soleil sur les nuages situés au-dessus du site de lancement américain et il en a informé sa hiérarchie. Trente-cinq ans plus tard, cette date a une résonance particulière, alors que la 73e Assemblée Générale annuelle des Nations- Unies s’est ouverte hier à New-York.
Le mois dernier, le politiste allemand Christian Hacke publiait un article estimant que son pays devrait acquérir son propre arsenal nucléaire, dans la mesure où ni les Etats-Unis, ni l’Union…
Selon son aveu, Nicolas Hulot a été la victime des lobbies, dont les responsables politiques de tous bords font hypocritement mine d’ignorer la puissance et l’influence. Je souhaite que les pourfendeurs (en parole) des lobbies fassent preuve de lucidité et de courage pour dénoncer leur rôle. S’agissant du lobby militaro-industriel, c’est ce que fait l’association IDN, que je préside et dont le Comité de parrainage* comprend notamment Nicolas Hulot.
COMMUNIQUE La déclaration publiée par l’OTAN à la suite du sommet de Bruxelles des 11 et 12 juillet interpelle fortement sur le rôle de la force nucléaire française au sein…